La perception de la réalité.

A tout bien réfléchir, il faut bien se rendre compte et accepter que nous ne voyons la réalité que comme nous avons envie de la voir et de la percevoir. L’objectivité dont nous croyons faire preuve face à une situation donnée, peut être souvent erronée et faussée par notre jugement qui reste, le plus souvent, un jugement de valeur mais d’une valeur qui n’appartient qu’à nous et à nos automatismes de pensées. Cela peut nous faire être loin du compte parfois.

Si nous réagissons de la sorte, cela vient peut-être du fait que nous avons besoin de nous sentir rassurés en limitant notre pensée a des choses connues et le plus souvent maîtrisées. Or, c’est ici que notre jugement  est faussé car il s’alimente uniquement des données vérifiées, ne laissant pas ainsi la possibilité à l’inconnu de nous offrir la clé de la prison dans laquelle nous nous sommes enfermés.

Ouvrir son esprit à l’inconnu, c’est accepter de ne rien maîtriser, et, ne rien maîtriser c’est accepter de voir s’accomplir le destin tel qu’il doit être.

Limiter notre esprit revient à limiter notre vie, ce qui, en règle générale, fait grand plaisir à notre égo. L’Ego pour être, doit nous maintenir dans un certain état de pensée afin de nous donner l’illusion que sa réalité est la notre. Mais, ne vous y trompez pas, l’Ego n’est autre qu’une partie de vous-même, celle-la justement qui souhaite limiter notre vie a ce qu’elle connait afin de se sentir pleinement rassurée.

En abandonnant les limites que l’Ego met en place dans notre système de pensées, nous pouvons alors percevoir une autre réalité, non limitative, qui nous permettra de dépasser nos propres barrières et d’accéder à des changements dans notre existence dont nous ne nous serions peut-être pas cru capable.

Mais force est de constater que nous avons peur et qu’entretenir nos peurs ne fait en définitive, que nous rassurer.

© Tous droits réservés. Fabienne Catelin

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